En collaboration avec l'Agence Science-Presse, je rédige les actualités du site Naître et grandir. Voici les sujets qui ont attiré notre attention dans les dernières semaines.
Sommeil de bébé: inutiles les moniteurs de signes vitaux
Depuis quelques années, des moniteurs de signes vitaux pour bébé ont fait leur apparition sur le marché. Selon des médecins américains, ces produits n’auraient toutefois aucune utilité pour les bébés en santé et pourraient même constituer une source de stress pour les parents.
Dans leurs publicités, les fabricants de ces moniteurs prétendent pourtant que leur produit amènera la paix d’esprit aux parents effrayés par le syndrome de la mort subite du nourrisson. Les moniteurs de signes vitaux mesurent en effet le rythme respiratoire du bébé, son pouls et le niveau d’oxygène dans son sang. Comme ces appareils peuvent être portés en bracelet, fixés sur la couche ou même placés dans une chaussette, les fabricants suggèrent d’équiper le bébé de ces capteurs chaque fois qu’il dort.
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Ce qui se passe dans l'utérus influencerait le cerveau des enfants
Les conditions qui règnent dans l’utérus influenceraient le développement du cerveau des enfants, concluent des chercheurs montréalais. Ces effets persisteraient au moins jusqu’à l’adolescence.
Selon les chercheurs, l’environnement dans lequel se développe le bébé pendant la grossesse agirait entre autres sur le cortex cérébral, une région du cerveau impliquée dans la régulation des émotions et dans plusieurs processus intellectuels.
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Grossesse: encore de la discrimination au travail
Il existerait encore beaucoup de préjugés entourant la maternité dans les milieux de travail, croit une chercheuse et étudiante en droit de l’Alberta. Plusieurs femmes seraient donc victimes de discrimination lorsqu’elles annoncent leur grossesse.
Les mères seraient toujours considérées comme les premières responsables de leur enfant, déplore l’étudiante en droit. Cette responsabilité qu’on leur attribue pourrait ainsi nuire à leur avancement.
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14 février 2017
1 février 2017
Les actualités de la semaine (24)
En collaboration avec l'Agence Science-Presse, je rédige les actualités du site Naître et grandir. Voici les sujets qui ont attiré notre attention dans les dernières semaines.
Les enfants adoptés se rappelleraient leur langue d’origine des années plus tard
Dès les premiers mois de sa vie, un bébé accumulerait des connaissances sur sa langue d’origine. Ces informations demeureraient bien présentes dans son cerveau même s’il oublie cette langue par la suite, concluent des chercheurs des Pays-Bas.
Lorsqu’un enfant est adopté par des parents d’une autre origine, sa langue maternelle est en général remplacée assez rapidement par la langue de son nouveau pays. Cependant, les chercheurs affirment que les expériences que le tout-petit a vécues dans sa langue d’origine ne seraient pas perdues et persisteraient même à l’âge adulte.
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Des enfants en manque de temps libre
Les enfants n’auraient pas assez de temps libre, conclut un rapport réalisé au Royaume-Uni. En fait, 44 % d’entre eux se disent plus occupés que leurs parents.
Selon les résultats du rapport, les enfants de 4 à 11 ans seraient occupés environ 46 heures par semaine. En plus d’aller à la garderie et à l’école, les jeunes Britanniques seraient inscrits à au moins 3 activités supplémentaires comme des cours de musique, de langue et de sports.
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Famille nombreuse: les enfants du milieu aussi épanouis
La croyance populaire veut que les enfants du milieu dans une famille se sentent délaissés par leurs parents. Toutefois, une psychologue américaine croit plutôt que ces enfants auraient de meilleures habiletés sociales et une plus grande autonomie.
Catherine Salmon a consacré plus de 20 ans à étudier des milliers d’enfants du milieu. Il est vrai qu’ils reçoivent souvent moins d’attention de la part de leurs parents. Ces enfants seraient d’ailleurs heureux d’avoir plus d’espace et d’indépendance.
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Les enfants adoptés se rappelleraient leur langue d’origine des années plus tard
Dès les premiers mois de sa vie, un bébé accumulerait des connaissances sur sa langue d’origine. Ces informations demeureraient bien présentes dans son cerveau même s’il oublie cette langue par la suite, concluent des chercheurs des Pays-Bas.
Lorsqu’un enfant est adopté par des parents d’une autre origine, sa langue maternelle est en général remplacée assez rapidement par la langue de son nouveau pays. Cependant, les chercheurs affirment que les expériences que le tout-petit a vécues dans sa langue d’origine ne seraient pas perdues et persisteraient même à l’âge adulte.
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Des enfants en manque de temps libre
Les enfants n’auraient pas assez de temps libre, conclut un rapport réalisé au Royaume-Uni. En fait, 44 % d’entre eux se disent plus occupés que leurs parents.
Selon les résultats du rapport, les enfants de 4 à 11 ans seraient occupés environ 46 heures par semaine. En plus d’aller à la garderie et à l’école, les jeunes Britanniques seraient inscrits à au moins 3 activités supplémentaires comme des cours de musique, de langue et de sports.
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Famille nombreuse: les enfants du milieu aussi épanouis
La croyance populaire veut que les enfants du milieu dans une famille se sentent délaissés par leurs parents. Toutefois, une psychologue américaine croit plutôt que ces enfants auraient de meilleures habiletés sociales et une plus grande autonomie.
Catherine Salmon a consacré plus de 20 ans à étudier des milliers d’enfants du milieu. Il est vrai qu’ils reçoivent souvent moins d’attention de la part de leurs parents. Ces enfants seraient d’ailleurs heureux d’avoir plus d’espace et d’indépendance.
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31 janvier 2017
Le mystère des coliques
Parler des coliques est tout un défi. Le principal problème, c’est que les coliques ne sont pas une maladie, mais décrivent plutôt le comportement de certains bébés. En fait, le principal symptôme des coliques est les pleurs. Difficile d’en établir la cause avec un symptôme aussi peu spécifique!
Les experts ne s’entendent d’ailleurs pas sur la cause des coliques. Il faut dire qu’il existe peu de bonnes études sur les coliques. Par exemple, la grande majorité des projets de recherches sont réalisés sur un très petit nombre de bébés, souvent moins de 100. Si on ajoute à cela le fait qu’il y a probablement plusieurs causes aux coliques, il n’est pas surprenant que la plupart des études arrivent à des résultats non concluants.
C’est probablement pour cette raison que les experts en sont réduits à émettre toutes sortes d’hypothèses pour expliquer comment soigner les coliques. On voit d’ailleurs régulièrement paraître des études annonçant avoir percé le mystère des coliques. Pour les parents, ces annonces peuvent être une source de confusion.
Si vous êtes intéressés à en savoir plus sur les hypothèses à la mode pour expliquer les coliques, je vous invite à lire mon billet sur le site Naître et grandir: Sur la piste des coliques.
Les experts ne s’entendent d’ailleurs pas sur la cause des coliques. Il faut dire qu’il existe peu de bonnes études sur les coliques. Par exemple, la grande majorité des projets de recherches sont réalisés sur un très petit nombre de bébés, souvent moins de 100. Si on ajoute à cela le fait qu’il y a probablement plusieurs causes aux coliques, il n’est pas surprenant que la plupart des études arrivent à des résultats non concluants.
C’est probablement pour cette raison que les experts en sont réduits à émettre toutes sortes d’hypothèses pour expliquer comment soigner les coliques. On voit d’ailleurs régulièrement paraître des études annonçant avoir percé le mystère des coliques. Pour les parents, ces annonces peuvent être une source de confusion.
Si vous êtes intéressés à en savoir plus sur les hypothèses à la mode pour expliquer les coliques, je vous invite à lire mon billet sur le site Naître et grandir: Sur la piste des coliques.
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coliques
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