Aujourd'hui, je réponds à la question de Chantal Caissié : « J'aimerais avoir plus d'informations sur le don d'organes chez les enfants.
“Don d’organes et de tissus : Le don de vie” C'est ce qu'on peut lire sur le site de l'Hôpital de Montréal pour enfants. Si la majorité des gens se disent favorables au don d'organes, l'idée peut prendre une connotation particulière lorsqu'il s'agit de signer la carte d'assurance-maladie de notre enfant. S'informer peut aider à arriver à une décision.
En 2012, 1250 personnes attendaient un don d'organes. Selon le journal La Presse, 16 d'entre eux étaient des enfants. Cela peut sembler peu, mais il faut savoir que dans la même année, sur 120 donneurs, seulement 3 étaient âgés de moins de 11 ans. Même les nourrissons peuvent bénéficier d'une transplantation de cœur, de rein ou de foie. Cependant, leur petite taille entraîne une pénurie d'organes.
En général, en acceptant de donner ses organes, il est possible de sauver jusqu'à 8 personnes et de rendre la santé à une quinzaine d'autres. Pour déterminer qui recevra les organes, plusieurs facteurs sont considérés. Premièrement, le donneur et les receveurs doivent être compatibles. On évalue alors le groupe sanguin, la compatibilité des tissus, le poids et la taille. Ensuite, on analysera l'urgence de la situation et la date d'inscription sur la liste d'attente.
Comment ça se passe?
La préoccupation première des médecins consiste à sauver la vie de leur patient. On ne discutera donc pas du don d'organes avant que le décès ne soit constaté et certifié par deux médecins indépendants. Ceux-ci, de même que ceux qui s'entretiendront avec la famille de la possibilité du don d'organes, ne font jamais partie de l'équipe de prélèvement ou de transplantation. C'est d'ailleurs une disposition du Code civil qui vise à assurer que la famille ne sente pas de pression à accepter de procéder au don. Chez les enfants de moins de 14 ans, ce sont les parents qui prennent la décision puisque leur consentement est obligatoire.
Tous les enfants décédés ne peuvent toutefois pas donner leurs organes. Le décès doit survenir à l'hôpital et dans des circonstances très particulières : un accident vasculaire cérébral, un traumatisme crânien, un manque d'oxygène au cerveau (comme lors d'une noyade) ou certaines tumeurs au cerveau.
Les organes qui peuvent être transplantés sont les reins, le cœur, les poumons, le foie, le pancréas et les intestins. Certains tissus peuvent aussi être donnés : les os, la peau, les valves cardiaques, les veines, les tendons, les ligaments et les tissus oculaires. Le prélèvement est effectué avec soin et n'empêche donc pas les rites funéraires. Si certains organes sont inutilisables, ils pourraient être utilisés pour la recherche, mais on demandera alors à nouveau le consentement de la famille.
Les parents qui choisissent de donner les organes de leur enfant disent le faire pour sauver un autre tout-petit ou pour donner un sens spirituel au décès de leur enfant. Le geste est complètement anonyme. Si elle le souhaite, la famille du donneur peut écrire à la famille du receveur ou vice versa. Cependant, cette correspondance se fait par l'intermédiaire de Transplant Québec. L'organisme s'assure alors que rien dans les échanges ne permet d'identifier l'une ou l'autre des familles.
La décision de signer ou non la carte d'assurance-maladie de son enfant demeure malgré tout une décision très personnelle. Cela peut toutefois constituer une belle occasion de réfléchir à la question et d'en discuter avec ses proches.
“Don d’organes et de tissus : Le don de vie” C'est ce qu'on peut lire sur le site de l'Hôpital de Montréal pour enfants. Si la majorité des gens se disent favorables au don d'organes, l'idée peut prendre une connotation particulière lorsqu'il s'agit de signer la carte d'assurance-maladie de notre enfant. S'informer peut aider à arriver à une décision.
Source : CHUM |
En général, en acceptant de donner ses organes, il est possible de sauver jusqu'à 8 personnes et de rendre la santé à une quinzaine d'autres. Pour déterminer qui recevra les organes, plusieurs facteurs sont considérés. Premièrement, le donneur et les receveurs doivent être compatibles. On évalue alors le groupe sanguin, la compatibilité des tissus, le poids et la taille. Ensuite, on analysera l'urgence de la situation et la date d'inscription sur la liste d'attente.
Comment ça se passe?
La préoccupation première des médecins consiste à sauver la vie de leur patient. On ne discutera donc pas du don d'organes avant que le décès ne soit constaté et certifié par deux médecins indépendants. Ceux-ci, de même que ceux qui s'entretiendront avec la famille de la possibilité du don d'organes, ne font jamais partie de l'équipe de prélèvement ou de transplantation. C'est d'ailleurs une disposition du Code civil qui vise à assurer que la famille ne sente pas de pression à accepter de procéder au don. Chez les enfants de moins de 14 ans, ce sont les parents qui prennent la décision puisque leur consentement est obligatoire.
Tous les enfants décédés ne peuvent toutefois pas donner leurs organes. Le décès doit survenir à l'hôpital et dans des circonstances très particulières : un accident vasculaire cérébral, un traumatisme crânien, un manque d'oxygène au cerveau (comme lors d'une noyade) ou certaines tumeurs au cerveau.
Les organes qui peuvent être transplantés sont les reins, le cœur, les poumons, le foie, le pancréas et les intestins. Certains tissus peuvent aussi être donnés : les os, la peau, les valves cardiaques, les veines, les tendons, les ligaments et les tissus oculaires. Le prélèvement est effectué avec soin et n'empêche donc pas les rites funéraires. Si certains organes sont inutilisables, ils pourraient être utilisés pour la recherche, mais on demandera alors à nouveau le consentement de la famille.
Les parents qui choisissent de donner les organes de leur enfant disent le faire pour sauver un autre tout-petit ou pour donner un sens spirituel au décès de leur enfant. Le geste est complètement anonyme. Si elle le souhaite, la famille du donneur peut écrire à la famille du receveur ou vice versa. Cependant, cette correspondance se fait par l'intermédiaire de Transplant Québec. L'organisme s'assure alors que rien dans les échanges ne permet d'identifier l'une ou l'autre des familles.
La décision de signer ou non la carte d'assurance-maladie de son enfant demeure malgré tout une décision très personnelle. Cela peut toutefois constituer une belle occasion de réfléchir à la question et d'en discuter avec ses proches.
Références :
Transplant Québec (2013) Foire aux questions. Consulté sur le 1 février 2014.
Éducaloi (2013) Le consentement au don d’organes : comment ça fonctionne? Consulté le 1er février 2014.
Centre hospitalier affilié universitaire de Québec. (n. d.) Don d'organes et de tissus. Consulté le 1er février 2014.
Société canadienne de pédiatrie. (2013) Document de principes:Le recours aux nouveau-nés anencéphales comme donneurs d'organes. Consulté le 1er février 2014.
Cameron, D. (2012) Semaine nationale du don d'organes: cri d'un coeur mécanique. La Presse. Consulté le 1er février 2014